La dernière séance des négociations conventionnelles fut le point d’orgue d’une consternante mascarade. Tandis que certains syndicats séniors claquent la porte, d’autres brillent par leur absence. Pendant ce temps, les structures jeunes sont mises au ban des négociations.
La cacophonie continue
Censées définir les modes d’exercice des médecins pour les cinq ans à venir, les négociations conventionnelles sont encore le théâtre d’improbables rebondissements, entre absences et sorties en cours de séance, de la part de syndicats séniors. Certaines structures s’autoproclament représentatives des jeunes médecins mais reprennent pourtant l’intégralité des positions de leurs ainés et demandent à ce que les jeunes ne participent pas aux négociations !
Des jeunes à l’unisson
De leur côté, les structures jeunes travaillent ensemble sur des idées novatrices et cohérentes pour les médecins d’aujourd’hui et de demain telles que la diversification de la rémunération, l’élaboration de mesures liées à l’installation ou encore la valorisation de la maîtrise de stage. Alors que les négociations conventionnelles s’enlisent, l’ISNAR-IMG, force de propositions pertinentes, appelle la Ministre de la Santé et l’UNCAM à les intégrer au processus conventionnel.
A ce tournant historique de notre système de soins, qui doit conjuguer pénurie de médecins et nécessaire virage ambulatoire, les syndicats séniors semblent ne pas mesurer l’enjeu de ces négociations pour la profession et pour les patients.
Si les syndicats séniors sont incapables de trouver un accord, la nouvelle génération, elle, est prête à prendre le relais.
Camille TRICART,
Porte Parole de l’ISNAR-IMG.